10 raisons de ne pas se syndiquer...

  • Raison 1. LES SYNDICATS, C’EST RINGARD !

    Si vous pensez que les syndicats ne sont pas adaptés aux problèmes de notre époque, alors il ne tient qu’à vous pour que ça change. Comment ? Eh bien, la meilleure façon c’est d’y adhérer en masse et ainsi vous aurez le poids nécessaire pour modifier ce que vous trouvez ringard.
    Et croyez-le ou non, au SAEN, nous sommes preneurs !

  • Raison 2. JE N’AI PAS LE TEMPS !

    C’est sûr, on n’a jamais le temps. Sauf que, quand on a un problème, on est content de trouver un syndicaliste qui a le temps de vous aider.
    Au fait, vous êtes-vous demandé comment il fait, lui, pour le trouver, ce temps qu’il vous consacre ?

  • Raison 3. CELA RISQUE DE NUIRE A MA CARRIÈRE !

    La seule chose qui puisse nuire à une carrière, c’est le manque de compétence ou la faute professionnelle.
    Si vous vivez honnêtement votre appartenance syndicale et votre rôle de syndicaliste, personne ne vous en fera grief, au contraire.

  • Raison 4. C’EST TROP CHER !

    La cotisation à un syndicat, c’est comme une assurance auto : ça coûte cher jusqu’au jour où on a un accident.
    Et dans la vie professionnelle, qui peut jurer qu’il n’aura jamais d’accident ?
    Alors, quand on peut assurer une auto, on peut assurer sa propre personne pour bien moins cher en se syndiquant.

  • Raison 5. JE PRÉFÈRE TRAITER DIRECTEMENT AVEC MA HIÉRARCHIE.

    Tant mieux, mais il peut aussi se produire que la hiérarchie en question refuse de vous écouter ou vous écoute sans vous entendre.
    Dans ces cas-là, rappelez-vous que l’union fait la force…

  • Raison 6. LES SYNDICATS SONT POLITISÉS.

    Le SAEN, pour ne parler que de lui, défend les intérêts professionnels et sociaux des enseignant·es qu’il représente, par ses compétences économiques et sociales à l’exclusion de toute considération politique, comme d’ailleurs philosophique et religieuse.
    Les membres viennent d’horizons différents et la couleur des autorités politiques n’a jamais été un frein pour leur dire leurs quatre vérités, quand nous estimons leur politique néfaste.

  • Raison 7. DÉFILER DANS LA RUE EN HURLANT DES SLOGANS, ÇA NE ME DIT RIEN

    À nous non plus !
    Et vous seriez surpris de savoir qu’un syndicat se déploie dans bien d’autres missions : conseil du salarié, bons offices en cas de conflit, protection juridique professionnelle, négociations avec les autorités cantonales et locales, représentation des salariés (ex. Caisse de pensions), travail dans diverses commissions cantonales, collaboration étroite avec les autres syndicats romands (IE-BEJUNE, SER) et neuchâtelois (SSP)…
    Voilà quelques rôles pour lesquels le SAEN est mis à contribution.

  • Raison 8. LES SYNDICATS TRADITIONNELS SONT TROP MOUS

    C’est facile de casser des vitrines, de conspuer autorités et politiciens (« tous pourris »). Au SAEN, nous préférons construire.
    Parce qu’une fois qu’on s’est bien défoulé à tout casser, ce n’est pas sûr du tout qu’on soit en meilleure situation ensuite !

  • Raison 9. JE NE VEUX PAS M’ENGAGER.

    Quelle tentation de se dire : « Je suis au-dessus de la mêlée ! ».
    Mais c’est trop tard : en fait, dès la signature de votre contrat de travail, vous vous êtes engagé·e.
    Après, vous avez le choix entre subir sans broncher ou vous associer à ceux qui ont les mêmes problèmes que vous et qui se sont donné les moyens de réagir et d’agir ensemble dans les situations difficiles.

  • Raison 10. CE SONT LES LEADERS QUI DÉCIDENT ET LA BASE DOIT EXÉCUTER. 

    Au SAEN, nous ne sommes pas un syndicat où des chefs balancent des mots d’ordre que la base militante doit appliquer sans discuter et sans réfléchir.
    Les armes favorites du SAEN que sont le dialogue, le compromis, la concertation et la négociation, et qui ont permis de gagner bien des combats ; ils font foi au sein même du fonctionnement du syndicat.

    Adapté d’un document de la CFE-CGC